La Renault 5 Turbo 2 est présentée au salon de Paris en 1982.
Pour des raisons économiques, cette nouvelle version aux performances identiques étant affichée à un prix 25 % inférieur à celui de la version précédente.
L'intérieur futuriste signé Bertone laisse la place à celui de la Renault 5 Alpine Turbo. Les portes et le toit en tôle d'aluminium sont remplacées par de l'acier.
La production de Turbo 2 est de 3167 exemplaires, soit un total de 4857 R5 Turbo au total auxquelles s'ajoutent quelques R5 turbo de compétition non homologuées.
Contrairement aux premières versions rouges et bleues qui arboraient des pare-chocs, bas de caisse et tour de toit assortis rouge mat ou bleu mat, ainsi que les parties peintes des jantes aluminium, les R5 Turbo 2 ont ces éléments peints en gris anthracite, comme les R5 Turbo de 1982 aux teintes "classiques".
Alors que la Renault R5 connaît un franc succès au cours des années 1970, qu’elle se voit dérivée en de multiples versions à 3 ou 5 portes, sous tant d’acronymes L, TL, GTL ou même Alpine, l’idée germe dans la tête de quelques cadres de la firme au losange, d’en faire une version des plus radicales.
C’est là les prémices du projet 822, ce projet qui deviendra, en petite série, la Renault R5 Turbo.
L’objectif : homologuer la R5 pour l’exigeante catégorie Groupe 4. Signée Marc Deschamps et Marcello Gandini, la carrosserie de la Turbo se voulait extrême et fit sensation en 1978 lorsqu’elle était dévoilée au Salon de Paris.
Produite jusqu’en septembre 1982, la R5 Turbo première du nom laisse place à la Turbo 2. Ainsi, la R5 Turbo se pare de teintes de carrosserie et d’intérieur plus sobres, néanmoins, elle garde la mécanique de sa devancière, soit : un 4 cylindres 1.4L alimenté par un Turbocompresseur Garett T3 et nourri par une injection mécanique Bosch K-Jetronic, le tout délivrant 160 chevaux 6000 tr/mn pour un poids ne dépassant pas la tonne.
La R5 Turbo est aujourd’hui devenue un mythe automobile, comme toutes ces versions développées pour l’homologation en rallye !
Photos prises à Fontainebleau à l'occasion de la vente aux enchères de Mai 2020 de la maison Osenat.
@ HighTimeAuto 2020 / Antoine Bonfanti